18h30 : Limésy. C'est dans le foyer rural, que Rémy Delestre, 76 ans, prononce ses derniers vœux !
Pas vraiment ses derniers vœux, puisque quand on lui demande s'il sera présent l'année prochaine, il répond : « Oui, mais au fond de la salle ! ».
vendredi 11 janvier 2008
Par Didier le vendredi 11 janvier 2008, 23:15 - Conseil Municipal
Par Didier le vendredi 11 janvier 2008, 23:12 - Conseil Municipal
Par Didier le vendredi 11 janvier 2008, 11:28 - Social
Pendant longtemps, quand on disait « Barentin », on disait « Badin », et vice-versa.
Les commerces, les écoles, les spectacles, les sports, l'hôpital, l'orphelinat, etc., tout ne vivait qu'au rhytme imposé par Badin suivant une loi non-écrite proposée par Auguste Badin (1830-1917) : le paternalisme industriel.
Il n'y a pas si longtemps, Michel Bentot, maire de Barentin, lors de l'inauguration d'une expo, disait : « Barentin est riche de son passé industriel, de sa mémoire ouvrière... ».
Cette mémoire ouvrière va s'effacer petit à petit : La filature Badin-Sartel, qui comptait encore 62 salariés, a été mise en liquidation judiciaire mardi soir par le tribunal de commerce de Rouen.
C'est tout un pan de l'histoire textile de la vallée de l'Austreberthe qui s'est écroulé !
Depuis la mi-décembre, l'entreprise spécialisée dans la fabrication de fil couleur coton ou acrylique ne produit plus. Ses carnets de commandes sont vides. Depuis septembre 2007, les 62 salariés, qui ont souvent trente ans ou plus d'ancienneté, sont au chômage technique.
Réactivée en 2003 sous le nom de Badin-Sartel après une faillite, l'usine de Barentin souffre d'une baisse des ventes, les clients préférant se fournir en produits fabriqués plutôt que d'acheter du fil. C'est la même situation que celle rencontrée il y a près de deux ans par la filature Gailliard à Barentin qui a fermé avec près de 80 salariés sur le site, puis Deren, autre pan industriel de l'histoire de la filature à Barentin.
« Tout n'est pas forcément perdu. Il y a la possibilité de trouver un repreneur. Mais je n'y crois pas », a déclaré Nathalie Leboucher, directrice du site de Barentin, qui indique que la filature en France est une activité sinistrée, même si quelques-unes continuent encore à se battre.
Et maintenant ? Tout le combat des syndicats va être d'obtenir pour les soixante-deux salariés le meilleur plan social possible. Chez Badin, le personnel ouvrier a plus de trente ans d'ancienneté, et la moyenne d'âge est de 45 ans. Il ne va pas être facile de les reclasser. Beaucoup de salariés n'ont connu que la filature, leurs parents, leurs grands-parents y ont travaillé, on entrait chez Badin, comme on entrait dans les ordres, pour la vie, et cela dès l'âge de 14 ans, et, si elle ferme, leur espoir de reconversion est faible.
La dernière filature de la vallée de l'Austreberthe va perdurer encore quelques semaines puisque le tribunal a donné l'autorisation de poursuivre l'activité durant trois mois.
Par Didier le vendredi 11 janvier 2008, 10:37 - Histoire
En 1829, avait été célébré le mariage de Jean Antoine Badin, cultivateur, et de Victoire Julie Vindras. L’année suivante ils eurent un fils, Auguste Amand. Cette famille paysanne, filant à la main durant l’hiver, fut obligée de quitter leur chaumière de Bréthel, à cause de la concurrence des filatures pour venir se fixer à Barentin, en 1842. Le père fut embauché comme acheteur de lins à la filature Colombel, filiale d’une usine située à Dénestanville. La filature de Barentin était dirigée depuis 1840 par Adolphe Dutuit, son locataire.
Auguste entra comme simple rattacheur. De 1845 à 1846, il passa par tous les ateliers. Contremaître des rattacheurs, puis surveillant, il devint directeur de l’usine en 1847. Fin 1851, M Dutuit quitta son emploi et M Colombel offrit à Auguste Badin de lui louer son usine qui comptait une vingtaine d’ouvriers. Cette filature de lin était alors dotée d’une pompe à feu depuis 1847. En 1855, une partie de l’édifice s’effondra.
Auguste Badin fit réparer le bâtiment et le 28 juin 1859, il était autorisé à utiliser dans sa filature de lin comptant plus de 400 ouvriers, deux chaudières totalisant 11.220m³ et deux machines à vapeur de douze chevaux chauffées à la houille. La cheminée faisait trente mètres.
En 1860, au décès de M Colombel, Auguste Badin acheta sa filature, puis les petites fabriques équipées de moulins situées aux alentours. Trois ans plus tard, Auguste Badin entreprenait la réalisation d’une filature voûtée et installait une blanchisserie de fil de lin.
En 1871, une cheminée de 90 mètres, l’une des plus hautes du département, dominait le chantier de la filature de coton dont la construction avait été retardée par la guerre.
La filature en rez-de-chaussée, dont le bâtiment principal occupait plus d’un hectare, recevait 104.000 broches. En 1897, elle était l’une des plus importante de France.
En 1881, Auguste Badin fut élu maire de Barentin, il assuma cette fonction jusqu’en 1908. A partir de 1883, Auguste Badin fut secondé par son fils Georges qui devint son associé en 1893, dans la société en nom collectif : « Auguste Badin et fils ».
En 1895, une filature de jute de 4.000 broches fut adjointe à la filature de lin.
Le samedi 16 octobre 1897 fut célébré le cinquantenaire industriel du fondateur, cette commémoration qui donna lieu à la construction de la Tour du Cinquantenaire, dans la filature de lin.
Vers la fin du XIXème siècle, sur 160.448 broches barentinoises, les établissements Badin en réunissaient 100.000 pour le coton et 15.000 pour le lin, le chanvre et le jute.
En 1900, le lin fonctionnait avec 1.000 personnes et le coton avec 1.100. La filature de lin employait annuellement 6.000 tonnes de matière brute et le coton 4.200 tonnes. La consommation annuelle de charbon était de 15.000 tonnes. Le montant annuel des salaires des deux filatures se chiffrait à 1.850.000 F.
Le 1er janvier 1910, en pleine activité, il s’écroula frappé par la maladie et il dût céder à son fils Georges, son associé depuis 1893, la direction de ses établissements.
Le créateur des usines de Barentin mourait en 1917.
Source de la photo d'Auguste Badin : Ministère de la culture.
jeudi 10 janvier 2008
Par Didier le jeudi 10 janvier 2008, 08:00 - Spectacles
Le foyer rural de Fréville organise un spectacle de théâtre, le 26 janvier à 20h30, à Fréville, dans la salle Antoine Corneille.
En 1ère partie, la troupe de l’Atelier-Théâtre de Fréville jouera une création : « En dépit du bon sens ».
A l’issue de cette première partie, une buvette sera organisée.
En deuxième partie, la troupe du Théâtre de l'Écoutille présente une pièce en rapport avec l'actualité : « Porteurs d'eau ». Une pièce écrite et mise en scène par Gil.
L'eau est essentielle pour l'humanité, pour la vie. Elle est pourtant la plus mal partagée et la plus maltraitée. Par un conte burlesque, la troupe du Théâtre de l'Écoutille souhaite montrer que l'eau doit être accessible à tous, alors que l'évolution de nos sociétés entraîne surconsommation, pollution et raréfaction de ce bien précieux.
L'histoire est simple, presque ordinaire : Des souverains gavés d'eau pure, une cour sans foi ni loi, des gardes aux aguets… Des porteurs d'eau travaillant jour et nuit, à la recherche du nectar source de vie, et Mémoire d'eau, la détentrice du secret des sources tant convoitées.
De la réflexion, du rire, de l'émotion, le cocktail est en place pour passer une bonne soirée !
La troupe de théâtre de l'Écoutille a été créée en 2000 à Bouville pour mettre en scène une pièce de Philippe Gaury : « Parlons-en ».
Cette comédie a été présentée près de 20 fois dans les communes autour de Bouville et 3 fois au Québec, après un échange théâtral dans le cadre d'un festival organisé par la « Littoralité Francophone ».
A boire impérativement !
Prix des places 6€/3€
Réservation : 02.35.92.33.85
La troupe du théâtre de l'écoutille
mardi 8 janvier 2008
Par Didier le mardi 8 janvier 2008, 23:35 - Conseil Municipal
Bon, Canteleu n'est pas spécialement dans la Cau'streberthe, mais ça en est pas loin et puis, c'est notre député qui en est le maire.
Christophe Bouillon a fait un discours, sans notes apparentes, le seul maire que j'ai vu à faire le speech sans papier, ça doit être dur pour les correspondants de presse qui sont obligés de copier sur un bloc-note, j'en ai vu une, la pauvre...
Par Didier le mardi 8 janvier 2008, 11:58 - Insolite
Alinéa s'est fait aligner !
Pour 2,90 €, vous pouvez acheter un lot de « diz » cintres, pas moins !
Le blog Retourne au CM1, grand collectionneurs de fautes d'orthographe, a trouvé un bon client à Barentin : Alinéa !
Bon, c'est vrai, moi non plus, je ne suis pas exempt...
(Crédit photo Retourne au CM1)
lundi 7 janvier 2008
Par Didier le lundi 7 janvier 2008, 23:16 - Conseil Municipal
Ce soir, à Saint-Jean-du-Cardonnay, 19h15 prévu, mais plutôt pas loin de 20 heures, il y en avait du monde !
2 conseillers généraux (Jean-Yves Merle et Pascal Martin), 1 député (Christophe Bouillon, arrivé en retard, qui venait de Yainville), une ancienne députée (puisque Madame Colette Privat était dans l'assistance), et des dizaines de maires, je ne cite pas, j'ai peur d'oublier...
Jacques Niel, maire de Saint-Jean-du-Cardonnay, pendant son discours.
Par Didier le lundi 7 janvier 2008, 08:00 - Humeur
La profession des maires dans le canton de Pavilly :
Dont seulement, 3 femmes pour 20 hommes.
Il y a peu de chance que le nombre de femmes maire évolue dans le canton, puisque d'après les dernières rumeurs, il y aura peu de candidates, pourtant, il paraît que le nombre de femmes-maires augmente !
Mais à Pavilly et Barentin, ça sera chabada (un homme, une femme), avec à la clef, probablement autant d'hommes que de femmes, mais les 2 maires en question, sont des hommes (Michel Bentot et Claude Lemesle) et ils affrontent des hommes (Jean-Christophe Loutre et Pascal Marchal).
Et dans les 3 autres communes dont je peux parler quelque fois, car très proches, Roumare, Saint-Jean-du-Cardonnay et Pissy-Poville, il y a un retraité, un agriculteur et une secrétaire de mairie.
dimanche 6 janvier 2008
Par Didier le dimanche 6 janvier 2008, 18:56 - Conseil Municipal
Fréville, 11 heures, comme le billet précédent, il m'a fallu des dons d'ubiquité !
C'est un autre Sylvain, Sylvain Garand, maire de Fréville, en compagnie de Pascal Marchal qui fait les vœux à la population.
Il y avait pourtant une table bien dressée, mais j'avais promis de revenir à Blacqueville, pour assister à la fin du discours-fleuve...
Par Didier le dimanche 6 janvier 2008, 18:32 - Conseil Municipal
Par Didier le dimanche 6 janvier 2008, 08:00 - Photo
La photo de la semaine, c'est une décoration, vu le nombre de personnes qui ont pu être décorés cette semaine, ceux qui vont l'être la semaine prochaine : médailles du travail, médaille d'honneur pour x années de services rendus, etc...
Ici, c'est Gilbert Gohé, maire de Gueutteville, qui décore Bernard Fleury, de la médaille du travail, pour avoir travaillé depuis 1969...
samedi 5 janvier 2008
Par Didier le samedi 5 janvier 2008, 22:55 - Conseil Municipal
Par Didier le samedi 5 janvier 2008, 22:53 - Conseil Municipal
Rémy Patin, maire de Mesnil-Panneville depuis 25 ans, est content d'annoncer qu'il se représente pour un cinquième mandat.
Pourtant la fonction de maire, ça fatigue, on peut se reposer n'importe où...
Par Didier le samedi 5 janvier 2008, 14:14 - Conseil Municipal
Par Didier le samedi 5 janvier 2008, 14:00 - Conseil Municipal
C'était à Croix-Mare, ce matin, ils avaient dit 10h30, mais il y avait bien une demie-heure de retard...
Monsieur Étienne Rousselet, maire de Croix-Mare, souhaite les vœux, honore les jardins fleuris, distribue les médaille du travail et souhaite une bonne retraite à la dame de la cantine...
Il fait beaucoup de choses, Monsieur le maire, c'est même lui qui s'occupe de la sono...
vendredi 4 janvier 2008
Par Didier le vendredi 4 janvier 2008, 23:30 - Conseil Municipal
jeudi 3 janvier 2008
Par Didier le jeudi 3 janvier 2008, 17:02 - Humeur
Aujourd'hui, votre quotidien préféré, Paris-Normandie publie une info sur l'ouverture de la permanence à Barentin de Christophe Bouillon, député de la circonscription.
Or, si vous vous rendez sur son blog, vous verrez qu'il y a longtemps que la dite permanence à été inaugurée voir ce billet du 16 décembre, sur le blog de Christophe Bouillon, ou même le mien, sur Cau'streberthe.fr, qui rendait compte de l'évènement de manière humoristique.
Donc, Cau'streberthe.fr a toujours une longueur d'avance sur Paris-Normandie ! ;-)
mercredi 2 janvier 2008
Par Didier le mercredi 2 janvier 2008, 10:32 - Copinage
S'il y a des blogs dans la Cau'streberthe, il y a aussi des blogs qui causent de la Cau'streberthe.
Handiréalité 2 est de ceux-là., j'en avais déjà parlé. C'est un blog Rouennais, mais de temps en temps, il y a une photo ou un billet sur Barentin ou Pavilly :
Le Théâtre de verdure
Le viaduc (dont j'ai emprunté la photo)
On en mangerait sur la Table de Jeanne.
etc...
Ce superbe blog tenu par Martine et le Major, et il ne faut pas louper non plus les vidéos du Major...
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