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mercredi 27 février 2008

Le Théâtre de l'Estrade monte sur les planches à Montdory

Vendredi 29 février à 20h30 au théâtre Montdory à Barentin :

L'Estrade, c'est une troupe d'amateurs que j'ai vu jouer au Havre, pour le Festival Estuaire en scène. Ils concouraient dans le festival, au même titre que nous, et si vous allez voir cette page, vous pourrez lire, juste au-dessus du Songe, « Couple ouvert à deux battants (Atelier théâtre de Barentin) ». Bon, nous n'avons pas gagné, mais eux non plus !!! Je ne comprends pas pourquoi nous n'avons pas gagné !

Allez, je ne résiste pas à vous passer un extrait de Couple ouvert à 2 battants :

Télécharger la vidéo
Couple ouvert à 2 battants (extraits)

Bon, c'est vrai, ça nous éloigne du sujet !
Alors, « Songe », c'est bien sûr la pièce d'après « le songe d'une nuit d'été », de Shakespeare. A parler franchement, je n'avais pas aimé la pièce... Mais, c'est à voir quand même, on a pas souvent l'occasion de voir du Shakespeare.

Voici ce que dit le programme culturel de Barentin :
L'Estrade : une troupe d'amateurs qui nous a souvent présenté ses spectacles dont la qualité n'a rien a envier aux « professionnels ». Cette dénomination n'a d'ailleurs ici aucun sens : ils ne sont « amateurs » que parce qu'ils ne vivent pas de leur art… ce qui ne les empêche pas d'être excellents.

mardi 5 février 2008

Un après-midi de théâtre « pas perdus »

Pavilly_theatre-lindebeuf.jpgDimanche 3 février 2008 à 15h, la salle des gradins de la Maison pour Tous de Pavilly s’est transformée en hall de gare, en salle des pas perdus d’une gare anonyme, improbable, mais tellement réelle ! Des personnages que nous avons vu mille fois, d’autres que nous n’aimerions jamais rencontrer, se croisent et s’entrecroisent pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Cette salle des « pas perdus » est une pièce de Denise Bonal, mise en scène par Mireille Lempereur et dont la régie technique a été élaborée par Georges Lempereur.

L’interprétation tonique des acteurs de l’Atelier-Théâtre de Lindebeuf (près de Yerville), donne corps à ces usagers de la salle des pas perdus. Ces instantanés saisis avec justesse et lucidité révèlent les failles les plus secrètes de ces gens ordinaires. Plus de 60 personnages passent ainsi sous nos yeux, imposant autant de changements de costumes, interprétés par 16 comédiens, dont quatre enfants.

Il est vraiment dommage que peu de spectateurs se soient déplacés pour voir cette pièce. J'avais déjà vu cette même pièce quand elle a été donnée pour la première fois à Lindebeuf en Juin 2006, et même s'il s'agit de la même mise en scène, le punch a été trouvé, la pièce à l'époque me semblait un peu molle... (m'enfin, c'est toujours facile à dire quand on ne joue pas !)

Mais, il y a des moyens de se rattraper pour aller la voir : le vendredi 29 février 2008 à 20h30 au Lycée Raymond Queneau d'Yvetot, le samedi 15 mars 2008 à la Salle des Fêtes de Sigy en Bray à 20h30, le samedi 5 avril 2008 à Torcy le Petit à 20h30 et le samedi 26 avril 2008 à Saint-Saëns dans le cadre du festival de Théâtre Amateur.

mercredi 23 janvier 2008

Samedi : inauguration de La Halle aux Grains à Pavilly

Hier, j'ai visité la salle de la Halle aux Grains en avant-première...

Tout a l'air prévu pour le confort des spectateurs !

Pavilly_halles.jpgL'inauguration de la « Halle aux Grains » (ancienne salle des halles) à Pavilly, samedi 26 janvier 2008 à 11h, mais plus encore la journée porte ouverte du lendemain dimanche 27 janvier de 10h à 18h, sera l'occasion pour les pavillais de découvrir une salle où tout aura été pensé pour le confort des spectateurs, des sièges plus larges, de la place pour les jambes, (elles ne resteront pas coincées par le siège de devant).
Laurent Hauguel, responsable des services techniques de la mairie, mais surtout, un des maîtres d'œuvre de la transformation de la salle des halles, est fier (avec raison) de présenter son « bébé » : « J'ai visité toutes les salles de la région afin de me faire une idée plus précise de ce qui pouvait être utile et nécessaire à la transformation de cette salle, déclare-t-il, tout a été conçu pour le confort de tous, même les personnes à mobilité réduite. Nous avons même pensé aux artistes à mobilité réduite, il y a la possibilité de monter sur scène par un ascenseur ! »

Sur les 327 places, une partie des sièges est escamotable, permettant, en glissant un mur amovible, d'avoir une pièce supplémentaire de 80 m², jouxtant la salle de spectacle, où il resterait quand même près de 250 sièges.
Les loges se trouvent immédiatement derrière la scène de 50 m², permettant déjà, à grand nombre d'artistes de pouvoir se produire.
Le public aura la possibilité de découvrir ce nouveau lieu culturel dans le canton, le soir même de l'inauguration, demain samedi à 20h30, avec la venue du Big Band Christian Garros.

Programme de la journée « porte ouverte » le dimanche 27 janvier :

  • A partir de 11h : musique avec le groupe Daria (Amicale Laïque Jean Maillard)
  • Vers 12h : diaporama « les étapes de la réhabilitation de la salle de spectacles. »
  • Vers 14h : danse avec l'école intercommunale de musique et de danse.
  • Vers 14h30 : musique avec l'école intercommunale de musique et de danse - Orchestre de M. Petit
  • Vers 15h30 : musique avec Quincy, vainqueur du tremplin « Pavilly en Scène »
  • Vers 16h30 : musique avec Palikao
  • Vers 17h : musique avec le groupe Elisabeth S (Amicale Laïque Jean Maillard)
  • Spectacles gratuits, ouvert à tous.

(Crédit Photo : service communication de la ville de Pavilly)
J'avais pris des photos, mais celles de Claire sont plus belles... ;-)

mardi 15 janvier 2008

Journal d'une femme de chambre

Vendredi 18 janvier à 20h30 au théâtre Montdory à Barentin, d'après Octave Mirbeau :

Journal d'une femme de chambre

C_lestine_par_Rippl-Rona_.jpgMaîtres et domestiques forment-ils deux classes étanches d'être distincts... ou deux facettes de l’être humain ?
Le domestique est-il préservé des travers qu’il reproche à son maître ?

« Un domestique, ce n'est pas un être normal... Il n'est plus du peuple dont il est issu ; il n'est pas non plus de la bourgeoisie où il vit et où il tend... »

Écrit en 1900, ce journal est bien plus qu'une curiosité ethnographique ou historique. La femme de chambre qui retournera son tablier en devenant à son tour patronne appartient (comme tous les nouveaux riches) à n'importe quelle époque.
Son regard lucide et critique ne l'empêchera pas de sombrer dans les travers de ses anciens maîtres. Voilà de quoi nous mettre face à nos propres contradictions dès qu'il s'agit de pouvoir, d'ambition et d'argent. Plutôt qu'à une reconstitution historique, le public est convié à une conférence. La conférencière est vive et passionnée. Laissons-nous emporter...

Adaptation et mise en scène : Olivier Gosse, (créée en février 2005 à la Chapelle Saint Louis de Rouen).
avec Françoise Caillard-Rousseaux
Lumières et accessoires : Jean-Claude Caillard

(Dessin Célestine vue par Josef Rippl-Ronaï, La Revue blanche, 15 janvier 1900)

jeudi 10 janvier 2008

Porteurs d’eau à Fréville

Le foyer rural de Fréville organise un spectacle de théâtre, le 26 janvier à 20h30, à Fréville, dans la salle Antoine Corneille.
En 1ère partie, la troupe de l’Atelier-Théâtre de Fréville jouera une création : « En dépit du bon sens ».
A l’issue de cette première partie, une buvette sera organisée.

En deuxième partie, la troupe du Théâtre de l'Écoutille présente une pièce en rapport avec l'actualité : « Porteurs d'eau ». Une pièce écrite et mise en scène par Gil.

L'eau est essentielle pour l'humanité, pour la vie. Elle est pourtant la plus mal partagée et la plus maltraitée. Par un conte burlesque, la troupe du Théâtre de l'Écoutille souhaite montrer que l'eau doit être accessible à tous, alors que l'évolution de nos sociétés entraîne surconsommation, pollution et raréfaction de ce bien précieux.

L'histoire est simple, presque ordinaire : Des souverains gavés d'eau pure, une cour sans foi ni loi, des gardes aux aguets… Des porteurs d'eau travaillant jour et nuit, à la recherche du nectar source de vie, et Mémoire d'eau, la détentrice du secret des sources tant convoitées.
De la réflexion, du rire, de l'émotion, le cocktail est en place pour passer une bonne soirée !

La troupe de théâtre de l'Écoutille a été créée en 2000 à Bouville pour mettre en scène une pièce de Philippe Gaury : « Parlons-en ».
Cette comédie a été présentée près de 20 fois dans les communes autour de Bouville et 3 fois au Québec, après un échange théâtral dans le cadre d'un festival organisé par la « Littoralité Francophone ».

A boire impérativement !

Prix des places 6€/3€
Réservation : 02.35.92.33.85

Bouville_30_ans.jpg

La troupe du théâtre de l'écoutille

samedi 24 novembre 2007

Interview de Christian Mazzuchini (Jésus de Marseille)

Autour d'un verre, les langues se délient...
C'est bien connu !
Alors comme j'ai eu l'occasion de partager quelques repas avec l'acteur, je vous livre, en exclusivité pour « Cau'streberthe », l'interview exclusive de Christian Mazzuchini, l'acteur de Jésus de Marseille :

mazzuchini.jpg

Quelle est l’histoire de Jésus de Marseille ?

Christian Mazzuchini : A vrai dire, c’est une coupe transversale de la vie d’un type, d’un mec qui se prend pour Jésus, le problème, c’est qu’il est réellement Jésus… mais de Marseille !

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vendredi 23 novembre 2007

« Jésus de Marseille » à Barentin

jesus.jpg« C'est Jésus de Marseille ! C'est Christian Mazzuchini qui va jouer Jésus. Il va se laisser pousser la barbe sinon ça ne sera pas réaliste ! On a fait des essais et sur les photos, c'est très réussi ! On dirait carrément un vrai Jésus ! On a fait aussi des essais pour le crucifier mais il n'a pas tenu plus de cinq minutes ! »

Serge Valletti annonce la couleur, celle de la fantaisie la plus débridée : un Jésus de pacotille, dans un Marseille férocement poétique. Pizzas à gogo et miracles à tous les étages ! Jésus de Marseille où comment le rêve d'un seul devient le rêve éveillé de tous... Une parabole sur le pouvoir de la parole ? Une joyeuse définition du théâtre comme le lieu de toutes les apparitions, de toutes les illuminations, de tous les possibles et de tous les impossibles ! Jésus de Marseille sera présenté au public au terme d'une résidence de création au Passage, centre de création artistique de Fécamp.

Texte original : Serge Valletti
Conception : Christian Mazzuchini
Collaboration artistique et scénographie : Maryline le Minoux
Collaboration artistique et lumière : Jean-Pierre Chupin
Interprètes : Christian Mazzuchini et comédiens amateurs de Barentin

Christian Mazzuchini entre dans la danse et, vite, s’oriente vers le théâtre.
Il travaille également pour la télévision et le cinéma, notamment avec Claire Denis, Luc Besson, Patrice Leconte, Hélène Angel, Gérard Pires (Pour « Taxi »), et à plusieurs reprises avec Karim Dridi, qui se fait son complice sur Psychiatrie / déconniatrie. On le retrouve aussi dans des feuilletons ou série sur le petit écran : Le Camarguais, Zodiaque ou Avocats et associés.
Il met en scène Verdi Opéra, avec la famille Zanco Tu aj Me et Cabaret Tzigane, et Pour expliquer ce que j’étais d’Aragon.
Sa rencontre, essentielle, avec l’écriture de Serge Valletti est désormais au cœur de son travail : il crée en trois volets depuis 1997 Gens d’ici et autres histoires suivi de Les autres gens d’ici, puis Psychiatrie / déconniatrie en 2004 (produit par le Théâtre des Salins, tournée en 2004/2005, 2005/2006 & 2006/2007).

(Lire interview ci-dessus)

mardi 6 novembre 2007

« Porteurs d'eau » à Bouville

Le 17 novembre, pour les 30 ans du Foyer Rural de Bouville, la troupe de théâtre de l'Écoutille présente une pièce en rapport avec l'actualité :

Porteurs d'eau

Une pièce écrite et mise en scène par Gil.

L'eau est essentielle pour l'humanité, pour la vie.
Elle est pourtant la plus mal partagée et maltraitée.
Par ce conte burlesque, nous souhaitons montrer que l'eau doit être accessible à tous, alors que l'évolution de nos sociétés entraîne surconsommation, pollution et raréfaction de ce bien précieux.

Des souverains gavés d'eau pure, une cour sans foi ni loi, des gardes aux aguets…
Des porteurs d'eau à la recherche du nectar source de vie et Mémoire d'eau, la détentrice du secret des sources tant convoitées.

A boire impérativement.

Voici le programme des 30 ans :

Les samedi 17 et dimanche 18 novembre, nous vous convions à fêter les 30 ans de notre association.

  • Le samedi 17, à 20h30, à la salle polyvalente, prestation de sa chorale et représentation de son théâtre dans sa pièce « Porteurs d'eau ».
  • Dimanche 18, à 15h, à la salle polyvalente, un concert-bal avec le groupe Zic'Dubarzo : « Voyage autour de l'accordéon à travers le monde ». Entrée gratuite, buvette et pâtisseries. Ouvert à tous !
  • Le mardi 20 novembre, Didier vous guidera pour une randonnée d'environ 8 km. Départ 13h30, place de l'Eglise.
  • Le samedi 24 novembre, à 15h, à la salle polyvalente, Magali Chabret, professeur de danse, vous propose de découvrir la danse country au cours d'un après-midi festif au profit du Téléthon. Participation 5€.

Ouvert à tous !

jeudi 25 octobre 2007

Des idoles à Barentin

age1.jpgOn m'avait dit qu'il y avait des vedettes qui venaient à Barentin au magasin Carrefour cet après-midi. Envoyé spécial de Cau'streberthe, les vigiles de l'entrée me donne un badge à condition que je leur donne une pièce d'identité ou un trousseau de clefs. Je donne mon passeport ! Je veux voir des vedettes !

Je demande si Rika Zaraï vient, on me dit que non, déçu... :-(

age2.jpgJe monte un escalier, il y a là, Franck Alamo (« Biche, oh, ma biche ! ») et Pascal Danel (« La Plage aux Romantiques »). Ils descendent et pourfendent la foule...
En bas, il y avait Michel Orso (« Angélique ») qui les attendaient. Il en profite pour draguer mère Noël.age3.jpg On me dit que pour les photos, il vaut mieux qu'ils soient tous là. Il manquait Danyel Gérard (« Petit Gonzales »), il cherchait à se garer, ils envoient un vigile, mais ça doit être une grosse voiture, parce qu'ils mettent presque une demie-heure pour se garer...

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Il arrive, et c'est la vedette ce Danyel Gérard, mais, on comprend vite pourquoi, il embrasse, il serre des mains, il signe des autographes... Bref, trop fort !

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mardi 23 octobre 2007

Bob Villette en soirée-marathon au Montdory

Pour le 25ème anniversaire de la Comédie Errante, son directeur, Bob Villette et le service culturel de la ville de Barentin ont proposé vendredi dernier, une soirée-marathon exceptionnelle autour de l'œuvre d'Israël Horovitz, auteur américain qui a particulièrement accompagné la Comédie Errante depuis sa création. Depuis 1995, Israël Horovitz a offert à Bob Villette de créer en France plusieurs de ses textes. Pour ce marathon théâtral, la Comédie Errante est venu interpréter au cours du même soir trois nouvelles pièces : « Cat Lady », « John a disparu » et « Compromis ».

Barentin_soiree_horowitz.jpgDans « Cat Lady », Agnès Dewitte y campe une centenaire, une sorte de Dark Vador clownesque se déplaçant à l'aide de son déambulateur, qui au cours de sa vie, a enfilé les maris comme d'autres les perles, elle recherche désespérément son chat. Mais, y a t'il eu vraiment un chat ? L'interprétation d'Agnès Dewitte est d'un bon niveau, même si la mise en scène est un peu statique.

« John a disparu » avec Catherine Cazorla, Sophie Roussel et Bob Villette, où, sur fond de 11 septembre 2001 à New York, Horowitz nous montre que le poids des secrets familiaux reste toujours très lourd, même longtemps après la mort. On a du mal à rentrer dans cette histoire de coucherie avec la secrétaire, mille fois entendue, même si ça se passe à New York en septembre 2001 !Barentin_soiree_horowitz2.jpg

Après ces deux représentations pour l'entracte, le service culturel de la ville de Barentin avait fait préparer un repas, qui fut pris en commun à l'étage du Théâtre Montdory, réunissant autour d'un buffet, la grande famille des spectateurs de théâtre. Une initiative originale et qui mérite d'être rééditée. Si le repas fut payant, le service culturel offrit la boisson !

Barentin_soiree_horowitz3.jpgAprès le repas, Bob Villette et son équipe constituée de Catherine Cazorla, Agnès Dewitte et Thibault Leger, nous servit un « Compromis » qui met en scène un chercheur, à quelques heures de valider une recherche pharmaceutique déterminante pour le monde médical, s'interroge sur l'opportunité philanthropique de faire don de sa découverte au monde, ou bien, pour une fois dans son existence, de penser à soi, à ses proches, et de monnayer enfin le travail d'une décennie. Un « compromis » entre l'argent qui fera le grand bonheur de quelques proches, ou faire don de sa découverte, qui servira l'humanité.
Le tout servi dans une mise en scène originale et une interprétation énergique arrivant à bien cerner les nouveaux rapports humains qui se nouent, non plus de vive voix, mais par l'intermédiaire des claviers d'ordinateurs, écrans et autres webcams. Bob Villette est criant de vérité, une interprétation sans faille, et Agnès Dewitte y est fantastique, comme à son habitude !

Commencer une soirée théâtrale à 18 heures pour la terminer à 23 heures était un pari risqué, mais ce fut un pari réussi.

Parmi les spectateurs, j'ai pu remarquer la présence de Israël Horovitz lui-même, venu incognito, mais comme j'ai du tact, je ne signalerai pas sa présence à Barentin…

samedi 13 octobre 2007

Riké en concert

L’un des deux chanteurs du groupe Sinsemilia, Riké, se produisait dans un concert solo le vendredi 12 octobre au théâtre Montdory.
Alors, seul, Riké ? Pas tout à fait ! Puisqu’il était accompagné par un harmoniciste, un clavier, un bassiste, un batteur et un guitariste.

Barentin_rike2.jpgEt tout ce beau monde essaie de jouer de manière spontanée, directe et sincère, mais peut-être manquait-il à certains musiciens un soupçon d’énergie, qui elle ne semblait manquer ni au chanteur solo, ni à l’harmoniciste. Riké gesticulait beaucoup, secouant sa crinière dans tous les sens, parlait beaucoup entre les morceaux, pour les introduire, pour présenter ses musiciens, ou tout simplement pour dire le plaisir qu’il avait à être là.

Chansons françaises teintées de reggae, une reprise d’un succès de Bob Marley, un public venu assez nombreux et en général jeune, telles étaient les couleurs de ce vendredi soir « future grande voix française » organisé par le service culturel de la municipalité de Barentin. N’oublions pas que sont passés sur cette même scène, avant qu’ils soient connus, San Sévérino, la grande Sophie ou l’année dernière Olivia Ruiz.

lundi 8 octobre 2007

Frida Morrone a remis de la vie dans les statues.

Quel promeneur barentinois n'a pas flâné autour des statues de la ville-musée, interpellé par la grandeur des unes, l'émotion dégagée par d'autres, la laideur de certaines ? Et puis, il y a toutes celles que l'on ne remarque plus, tellement elles font partie intégrante du paysage, celles qu'on voit, mais qu'on ne regarde plus !

Barentin_frida1.jpg

Partant de ce constat, la municipalité de Barentin et l'association « La puce à l'oreille » (organisatrice du festival du Conte de Fresquiennes) ont eu l'idée d'inviter Frida Morrone, une conteuse professionnelle, née à Milan en Italie, qui est, depuis son enfance, passionnée d'art, mais, c'est vers des études de droit qu'elle s'oriente au début, en Italie, puis, elle se tourne vers sa passion et fait des études sur l'art à Londres et à l'Université Paris VIII. C'est à Paris qu'elle commence, dans les musées, d'abord à commenter les statues, puis, peu à peu, les histoires qu'elle raconte s'agrandissent, jusqu'à en devenir de véritables contes.
C'est en 2000, qu'elle décide alors de franchir le pas vers la création artistique et commence à conter. Elle suit des stages d'écriture, de musique, d'expression corporelle, de théâtre, de chant... Frida essaye d'explorer toutes les facettes de son talent. Elle travaille dans des musées, des lieux de spectacle, en milieu scolaire et auprès des associations de quartier en France et au Québec.
Car elle a beau être Italienne, c'est uniquement dans les pays francophones que son travail la conduit, « Une question de contact », dit-elle avec un large sourire.

Barentin_frida2.jpgUne question de contact… ou une question d’accent !
En effet, est-ce que ces histoires qu’elle raconte, auraient le même charme sans son délicieux accent Italien, un accent chantant venant du fond de la gorge, comme si elle allait chercher les histoires au fin fond d’elle-même.

Ce samedi 6 octobre, devant l’affluence des demandes, les organisateurs avaient prévu deux balades urbaines au lieu d’une seule.
Le rendez-vous était devant la salle Siegfried, la première statue visitée a été naturellement la plus proche, « la porteuse d’amphore », devant le théâtre Montdory, une statue en bronze de Marcel Bouraine. La conteuse nous présenta ensuite sa « sœur » la « porteuse d’eau », statue en pierre de Marcel Renard, puis quelques mètres plus loin, la « sainte Barbe » d’Antoine Bourdelle. Dans la square Roosevelt, les enfants, et les plus grands, ont apprécié entendre des histoires sur le « lion », statue en fonte d’Henri Dieupart, et le « taureau » en bronze d’Alfred Janniot. Sur le chemin ramenant vers la « figure de proue » de Claude le Viking, juste devant le bruissement de l’Austreberthe, Frida nous a raconté la légende de Sainte-Austreberthe et du loup vert. La promenade s’est terminée par la statue en bronze d’Emmanuel Fremiet : « Saint-Georges terrassant le dragon ».

Devant une quarantaine de personnes, Frida Morrone a su captiver son auditoire en remettant de la chair et de la vie dans la pierre ou le bronze, en faisant revivre ces œuvres de manière si réelle que parfois, on a presque vu les statues bouger !

Pavagansa en concert à Pavilly

L’ensemble Pavagansa (comme les première lettres de Philippe, organiste, Annie, percussions, Valérie, flûte, et Antoine, trompette, et le terme « vaganse » qui est un terme du XVIème siècle, qui désigne un invité dans un ensemble musical.) a réjouis une assistance de connaisseurs, dont un groupe venu spécialement de Rouen pour les écouter.
Pavilly_pavagansa.jpg

Le quatuor interpréta hier des œuvres du répertoire classique, Rodrigo, Grétry, Gounaod, Charpentier, Kodaly, Berghem, Jean-Philippe Rameau, Purcell, Saint-Saëns, mais aussi un « Ave Maria » de l’organiste du groupe Philippe Petitdemange.

L’ensemble Pagavansa, d’habitude, ne se produit que pour des œuvres caritatives ou de bienfaisances, mais cette fois-ci, le bénéfice restera dans les caisses de l’ensemble. « Non pas pour nous enrichir, » s’empresse de dire Philippe, « mais parce qu’on a beaucoup de demande de CD et devant le coût induit par l’enregistrement par un professionnel, notre ensemble n’en a pas les moyens, mais en revanche, il y a du matériel d’enregistrement fort performant à un prix des plus abordables ! »

Le quatuor donnant en moyenne un concert tous les 2 mois, le prochain sera le 21 octobre à 17h à Fleury-sur-Andelle pour une association de parents d’enfants déficients auditifs.

samedi 6 octobre 2007

Les fils du Vent

La vie d'une personne, la vie d'une femme, peut basculer à n'importe quel moment. Son destin à elle, c'est dans un Codec de Dordogne qu'il a basculé. Un regard croisé avec une gitane qui se transforme en corbeau, puis, dans un camp de nomades, elle se noie dans les yeux d'un jeune gitan qui n'était certainement pas là par hasard, puisqu'il lui a apporté l'enfant qu'elle cherchait depuis longtemps et qui donnera un sens à sa vie.

Barentin_zarcate1.jpgCatherine Zarcate, conteuse depuis les années 80, après avoir commencé sa carrière en se spécialisant dans l'Orient et les sagas ou épopées (« Mille et une Nuits », « Salomon et la Reine de Saba », « Épopées d'Antar »...), petit à petit, s'est mise à abandonner les « Il était une fois... Les rois et les reines... », ces histoires qui furent modernes au temps de leur invention, et qui ne le sont plus aujourd'hui ! Munie de son Tampoura, un instrument de musique à cordes traditionnel, issu de l'Inde, elle nous conte des récits plus « présents », avec la vie d'aujourd'hui, une manière d'inscrire cette parole spécifique du conteur dans un propos plus contemporain. « Les Fils du Vent », raconté vendredi dernier au Théâtre Montdory à Barentin fait partie de cette veine contemporaine.

Le public était venu en nombre, ce XVIIIème festival du conte de Fresquiennes and Caux attire de plus en plus de monde au fil des séances. Les manifestations du samedi et du dimanche à Barentin et à Mont-Cauvaire se sont jouées à « Guichet fermés ».

lundi 1 octobre 2007

Sophie Verdier donne du relief aux contes enfantins

« Un jour, la tristesse a envahi le cœur de Bouche Cousue. Il s'est arrêté de parler. Heureusement, une petite étoile a glissé un rêve dans son cœur. Bouche Cousue a grandi, il est devenu conteur. Mais aujourd'hui, il n'a plus d'histoires à raconter aux enfants de son village. Il va prendre la route dans l'espoir de débusquer au détour des sentiers, des histoires sauvages, insolites ou insolentes. »

Sophie Verdier dans son iglooIl a fallu deux séances, samedi 29 après-midi pour satisfaire les petits barentinois curieux de pénétrer dans l’igloo installé au cœur de la médiathèque. Ce local bien particulier, Sophie Verdier l’a conçu avec une architecte, afin que les enfants puissent retrouver un univers particulier, mais rassurant, dans lequel ils ne se sentent pas perdus, comme dans une espèce de cocon maternel.

« Bouche cousue » est l’histoire d’un enfant qui, après avoir eu du chagrin, a retrouvé le goût de vivre grâce à un rêve, il devient conteur et part à la recherche d’histoires, car un jour il n’a plus d’histoires insolites à raconter pour les enfants de son village…

« Bouche cousue » est un spectacle qui s’adresse plus particulièrement aux enfants de 3 à 6 ans. Ce sont des contes traditionnels, traités avec des univers différents. Sophie Verdier utilise des comptines, des jeux de bois, des techniques différentes pour donner du relief aux contes enfantins. Elle raconte, par exemple, l’histoire de « Boucle d’Or et des trois ours » en gromelot, c’est à dire, un simili-langage apparemment incompréhensible, mais très rythmé, ce qui fait que les enfants comprennent très vite l’histoire.

La veille, Sophie Verdier qui fait partie de la Compagnie deci-delà, basée à Saint-Nicolas d’Aliermont, avait aussi participé à la soirée inaugurale du festival de Fresquiennes avec un extrait de son spectacle « J’ai faim ». Des enfants sages prêts à écouter Sophie